Appartements de Plume

Plume fit à peine attention à l'attitude du concierge et elle entra dans sa chambre.
A l'intérieur de la pièce, le minimum : une table, une étagère, une armoire, un lit et une table de chevet.
Je m'en contenterai

Elle rangea ses affaires et elle sortie.

Plume entra dans sa chambre et comme elle n'était pas fatigué, elle fit quelques exercices de yoga.

Elle s'assit par terre et s'étira, lentement et calmement. Elle prit bien le temps de respirer. Elle tendit sa jambe à son maximum, mettant à l'épreuve son élasticité. Elle fit de même avec l'autre jambe puis elle s'attaqua aux bras.
Les mouvements étaient toujours lents, calme et réfléchis.
Au fur et à mesure qu'elle travaillait, Plume se sentit plus calme, plus détendu, plus apte à réfléchir.
Mais sa tête était vide. Elle ne voulait penser à rien.

Tout son corp avait travaillé. Elle s'arrêta alors et sortit de sa chambre, fraîche et dispose.

Plume entra dans sa chambre ; elle rentrait de sa mission de protection de Mc Conrad et elle avait vraiment besoin de récupérer.
Avec précaution, elle enleva ses vêtements pour voir l'étendu des "dégâts" : une plaie profonde dans le dos et dans l'épaule et des zébrures toutes aussi sanguinolentes entre ses omoplates qui avait ré-ouvert sa "vieille" cicatrice.
Le sang coulait encore légèrement et elle n'avait croisé personne dans l'immeuble.
Ils doivent être en mission ...

Personne pour l'aider à se raccomoder. Alors que c'était plutôt urgent.
Elle allait devoir recourir encore une fois à son ruban ; mais ce n'était pas sans risques : il pouvait refermer partiellement ses plaies mais cela était douloureux... Et cette douleur pouvait la tuer. Mais elle n'avait pas le choix.

Plume mit sur son dos un T-shirt ample et léger qui, au contact de sa peau, se colora en pourpre.
Elle prit son ruban et, se concentrant dessus, elle le passa sur son épaule. La douleur fut violente ; elle s'assit sur son lit en serrant les dents.
Puis elle le fit glisser sur son dos. De douleur, ses mains serrèrent la couverture sur laquelle elle était assise, faisant blanchir ses articulations ; sa tête bascula en arrière ; ses yeux se fermèrent brutalement pour se rouvrir tout aussi brusquement dans la seconde qui suivit.
Cela devenait insuportable...
Dans un cri de douleur elle perdit connaissance.

Elle se réveilla quelques heures plus tard, étendue sur son lit. Ses membres lui faisaient beaucoup moins mal et ses plaies étaient partiellement refermées : comme si on les avaient recousus, mais sans les fils.

Elle se leva afin de nettoyer ses blessures, histoire qu'elles ne s'infectent pas.

Puis elle retourna se reposer.
Elle s'allongea sur son lit où elle finit par s'endormir.

De nouveau, la jeune plume se réveilla. Elle ne savait pas combien de emps elle avait dormi, mais cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas réposer ainsi.
Ses blessures, dans son dos et plus particulièrement celle de son épaule la faisait toujous souffrir malgrès les soins du ruban. Mais après tout, ce n'était qu'un "réparation" de fortune, l'équivalent d'un bandage, mais ans le côté momie.

Plume essaya de bouger le bras mais ça restait encore douloureux et elle préférait attendre. Elle se passa une écharpe autours du coup, la noua et passa son bras dedans, lui évitant ainsi des mouvements et des "bringbalements" inutiles.

Ainsi apprêtée, elle sortie afin de voir si les autres adorateurs étaient rentrés et aussi, pour se renseigner pour des armes supplémentaires.

Plume entra dans sa chambre, posa avec précaution le wasakin contre le mur, derrière la porte et se dirigea vers le petit miroir qu'elle avait posé sur la table. Elle déposa sur cette même table le désinfectant, le coton et les petites bandellettes blanches qu'elle était parti chercher en prévision de ses soins.
Elle enleva son T shirt et examina ses blessures. Ces dernières s'étaient quelques peu rouvertes mais celles de son épaule gauche, les plus profondes, n'avaient pas trop souferts et étaient presque intact : à peine quelques gouttes de sang y perlaient.

Elle prit le coton, l'imbiba d'alcool et le passa sur ses blessures. Cela la brula mais elle n'y pas trop attention ; de toutes façons, il fallait en passer par là !

Une fois toutes ses plaies propres, elle mit un T shirt propre et elle sortit se chercher quelque chose à manger.

Elle revint quelques minutes plus tard, mangea se qu'elle avait trouvé puis elle se mit en tailleur au milieu de sa chambre afin de faire quelques minutes de relaxation et aussi pour éguiser son esprit.

Plume était toujours assise en tailleur au milieu de la pièce lorsqu'elle sentit une présence maléfique pénétrer dans sa chambre. La jeune fille resta calme, espérant sans doute l'identifier et la chasser peut être, mais les choses ne se passèrent pas comme ça malheureusement.

La force maléfique entra violemment dans l'esprit de Plume et une voix éclata dans sa tête ; une voix que Plume connaissait bien : c'était celle de sa mère. Au moment où cette dernière commença à lui parler, Plume se retrouva projeter dans les airs. Elle plaqua ses mains contre ses oreilles, espérant faire sortir la voix de sa tête mais elle avait l'impression que sa mère hurlait dans sa tête, elle ne pouvait s'y soustraire et fut bien obliger d'entendre ce qu'elle lui dit :

" Alors comme ça tu t'es jointe à eux, aux adorateurs du bien ?!" Un rire démoniaque éclata dans sa tête et Plume se vit projeter contre le plafond ; elle grimaça de douleur, puis elle redescendit de quelques centimètres.

" C'est ironique tu ne trouves pas ? Ma fille, ma propre fille ..." Elle avait pris un ton doux qui aurait pus laisser croire qu'elle en avait encore quelque chose à faire de Plume. Elle continua mais son ton, encore une fois changea pour passer à la colère :

" Ma propre fille adoratrice du bien !! Alors que moi ..." On aurait cru qu'elle souriait ; " Moi je suis adoratrice du mal ! Mais ce qui me chiffone dans toute cette histoire, c'est que tu te permettes de tuer mes alliés !!"

A cette phrase, Plume se retrouva violemment projeter contre le mur d'en face, sa tête claqua un grand coup et cela raviva les douleurs de sa précédente mission.
La voix dans sa tête était insuportable.
Plume était terrorisée : sa mère pouvait aussi bien la tuée maintenant, elle ne pourrait rien y faire.

Elle sentit sa gorge comme prise dans un étau, l'air lui manqua ... Sa mère était en train de l'étrangler ! De nouveau, la voix s'éleva dans sa tête mais cette fois, c'était un murmure, comme si elle lui avait chuchoté à l'oreille :

" Petite idiote ! Tu aurais mieux fait de mourire en Egypte !"

Cette dernière phrase dite, la présence maléfique disparut. L'air pénétra de nouveau de la gorge de Plume qui était à deux doigts de perdre connaissance. A la place, elle tomba lourdement sur le sol.

La jeune fille toussa tout en se massant la gorge puis elle se releva et se précipita vers la porte qu'elle ouvrit à la volée. Elle regarda dans le couloir d'un mouvement de tête affolé ; on pouvait clairement voir la peur sur son visage, puis elle rentra dans sa chambre et ferma la porte doucement en se forçant à se calmer.

Une fois qu'elle fut à peu près calme, elle jeta un rapide coup d'oeil dans son dos et constata que son T shirt n'avait pas pris de teinte rouge; ses plaies ne s'était pas réouverte mais elle se sentait endoloris et elle ne doutait pas qu'elle allait rapidement être couverte de bleu.



A l'entrée du bâtiment, une silhouette dissumulée sous une grande mante noire tourna les talons. D'elle, on ne pouvait voir que l'éclat blanc de son sourire carnassier...



A ce moment là, Plume sentit sa vieille cicatrice la bruler tout d'un coup. Elle ne put retenir un cri de douleur et se dirigea vers son lit en titubant, des larmes perlants à ses paupières étroitement fermées.
Tu aurais mieux fait de mourire en Egypte ...
Elle ne put s'empêcher de repenser à la dernière phrase de sa mère qui sonnait à ses oreilles comme une promesse ; la promesse que leur prochain face à face serait mortel ...

Elle s'effondra sur son lit et sombra dans une inconscience réparatrice.

Elle se réveilla deux heures plus tard avec un mal de tête incroyable et le corp tout endoloris.
Elle se leva lentement, s'assit au bord de son lit et de nouveau se massa la gorge. C'était ça, après sa cicatrice, qui était le plus douloureux ; mais elle survivrait, comme pour le reste pensa-t-elle avec un petit sourire. Tans qu'elle souriait, rien n'était perdue...

Comme elle l'avait prévue, son corp était couvert de bleu, surtout son dos mais les marques violettes de son cou l'effrayèrent. Si elle était capable de faire ça sans avoir besoin de voir sa victime, en face à face elle devait être encore plus dangereuse.

Raison de plus pour m'entrainer d'arrache pied !

Elle toussa et pâlit au vu des gouttes sang qui étaient sorties de sa gorge.
Puis elle se rappella la façon dont sa tête avait frappé le mur quelques heures plus tôt et elle décida de ne pas prêter trop attention à ça.

Puis elle fit quelques assouplissement histoire d'oublier ses ble et ses courbatures.