Maison en Feu (Mission Méliandre & Wolferus)

Wolferus, suivit de près par Méliandre, marcha d'un pas pressé, et regarda tout autour de lui.
Il en avait déjà fait des missions... Ca beaucoup... Des softs, comme des sanguinaires. Il en avait vu du monde crouler a ses pieds, lui demandait pitié, sans jamais les entendres... Jamais au grand jamais personne n'avait vécu ce qu'il avait pu vivre jusqu'a maintenant, a un si bas age.

Wolferus fit un signe de la main, signifiant de stopper net leur progression.
Ce que Méliandre fit.
Il avanca doucement au rebord de l'immeuble, et enleva sa veste en cuir. Son débardeur assez moulant autrement dit appeler 'marcel' était en dessous, noir bien sur, pour ne pas se faire repérer.
Il planta ses ongles dans la gouttiere. Histoire de ne pas aller se rompre la nuque sur le béton, 15 étages plus bas.
Il planta donc ses ongles, et a l'aide de ses bras puissants pour son age, il se laissa choire dans le vide, restant accrocher a la seule force de ses mains. La gouttiere cracha un petit bruit. Merde.

" Hey regardez! " Cria un homme pointant son doigt sur une chose mouvante dans l'ombre, à savoir Wolferus.

Merde, MERDE !

Wolferus fit une traction poussée, qui l'envoya en l'air, retombant sur le toit, se cachant derriere une aération de l'immeuble. Il frappa du poing sur le sol.

" Saleté de fouineurs... Toujours a scruter le moindre truc..."

Il passa sa veste dans un conduit d'aération, avec sur lui un regard d'incompréhension de la part de l'Adoratrice.

" Vous inquietez pas, je la reprendrait, on passera par là en revenant.. Dépéchons."

Il pressa le pas jusqu'a l'intersection de deux immeubles. Il regarda au loin, impossible d'atteindre l'immeuble enflammé par le toit.

Merde, merde et encore merde! Mission de chiotte encore ca... Bon, passons par là..

" Bon... L'espace entre les deux immeubles est assez grand... Je vais descendre entre les deux en premier. Prête?"

A l'attente de tous, il sauta d'un seul trait, sans meme prendre appui. Alors qu'il reste 2 metres jusqu'au sol, il écarta les bras et les jambes, ses griffes crissantes contre les deux côtés, en se laissant descendre, tranquillement, comme si de rien n'était.
Avant de sauter, Wolferus dit a Méliandre qu'il la rattraperait, qu'il fallait juste qu'elle saute. Plus facile a dire qu'a faire.

Il regarda aux alentours, personne ne passait par là. Il fit signe a Méliandre de descendre, mais ne vit rien. Logique, a plus de 15 étages de hauteur... Peu de gens, voire pas du tout des gens normaux ne pouvaient voir a cette hauteur. Il ne restait donc plus qu'a attendre qu'elle se laisse choire dans le vide, pour qu'il la rattrape.

La chaleur de l’incendie parvenait jusqu’à eux, et les flammes rendaient sanglants les murs parisiens, leur donnant l’illusion d’une vie. L’atmosphère qui se dégageait du lieu était incroyable, et Méliandre parvenait tout juste à se conformer aux instructions du jeune homme.
Il s’arrêta, dissimula sa veste, jura et lui dit d’un ton vif : « quand je serais en bas, ne traînez pas et sautez. Je vous rattraperais. »
Puis il se lança dans le vide… un vide d’une quinzaine d’étage.

« Dark ! » cria Méliandre en se précipitant sur le bord du toit, pour lui dire à la fois que devenir tétraplégique n’était pas la bonne solution, et pour lui préciser qu’il était hors de question qu’elle fasse de même…
Ce type est carrément cinglé… Est-ce qu’il veut vraiment que je fasse ça ???
Elle secoua la tête
Si c’est un test de confiance, s’il savait dès le départ que les toits n’étaient pas praticables…

Méliandre poussa un soupir, et sortit rapidement le 6 de cœur de son paquet de cartes ; c’était un sort de lévitation, mais elle ne le maîtrisait presque pas ; tout ce que cette carte ferait, c’était diminuer son poids dans la chute, afin que Wolferus ne se dessoude pas les os quand il la rattraperait… s’il la rattrapait.

Méliandre inspira un grand coup, s’approcha du vide ; les cris de la foule amassée devant l’immeuble d’à côté ne lui parvenaient même plus.
Cher adorateur, tu as ma vie entre tes mains blessées… pensa-t-elle avec une ironie mordante.
Elle se pinça l’arrête du nez, exaspérée, activa sa carte et sauta…

Wolferus la vit arriver. Non, la sentit arriver, grâce a son odorat. A savoir son poid qui tombait (pas qu'elle était grosse, mais dut a la vitesse, le corps est bien plus lourd), il savait qu'il n'allait pas pouvoir la rattrapée de ses mains dites.
Il sortit son bâton en un éclair, et le dressa au dessus de lui. Un espece de voile ventée se tenait a présent sur toute l'embouchure des deux côtés des immeubles.

Méliandre se sentit repoussée vers le haut, mais descendait toujours, doucement. Arrivée a un mètre au dessus de Wolferus, ce dernier rangea son bâton, et tendit ses bras, paumes vers le ciel.
Méliandre tomba, Wolferus le rattrapa.
Une fois arrivée, il lui glissa quelques mots dans l'oreille.

" Vous voyez... C'est pas si compliqué..."

Il la posa délicatement à terre, puis lui designa le début de l'impasse du menton.

" Passez en premier, et dîtes moi ce que vous voyez là bas. Les emplacements des gens... Comment est enflammé l'immeuble.. Tout est bon a prendre. Je vous attend ici, je vais régler quelques trucs... "

Cette derniere commenca a partir dans l'impasse, et Wolferus se retourna, tourna les talons brusquement, et se mit a tousser, puis cracher du sang venant de sa bouche. Il mit sa main devant, l'en aspergant par la meme occasion.
Ses mains tremblaient, il lui fallait un cachet. Un de ces maudits cachets. Il en sortit un qu'il ingurgita au milieu des fils de sang.

Putain... Si j'ai ca pendant la mission... Bonjour la galère...

Il retourna, dos vers le fond de l'impasse, et s'essuya la bouche du revers du poignée, ce dernier s'essuyant sur le derriere du pantalon.

Pourvu qu'elle voit quelques choses d'interessant... Et surtout qu'elle n'est rien remarquée de ce sang..

Apres cette pensée, elle quitta alors l'impasse, s'inflitrant dans les passants..

Méliandre hocha la tête et se dirigea vers le devant du bâtiment. D’impressionnantes langues de feu se lovaient contre la pierre vétuste de l’immeuble, la façade noircie par la fumée qui se dégageait.
Les passants étaient trop concentrés à s’horrifier de l’incendie pour se préoccuper d’un passante de plus. Méliandre interrogea un pompier en poussant les cris d’horreur appropriés a la situation.
- Il y a encore du monde là haut ?? cria la jeune femme à l’attention du sergent
-Deux adultes et un enfant, que je sache, répondit l’homme.
Méliandre lui retourna les inepties qu’ont l’habitude de balbutier les humaines devant ce genre de situation.
Il n’y avait qu’une petite douzaine de personnes devant le bâtiment, aussi pas la peine de tenter une intrusion par ici… Le feu n’avait prit qu’à partir du cinquième étage, et apparemment le foyer se situait vers le septième…
La jeune femme revint faire son rapport au disciple, croisa les bras et demanda :
« -Et maintenant, c’est quoi votre plan génial ?? »

Quand Wolferus la vit arrivée au loin, il planqua vite fait bien fait ses médicaments au fond de sa poche de son pantalon.
Il écouta attentivement ce que Méliandre avait retenue de la bas. Bon, en effet, ca se présentait pas vraiment bien.

" Bon... Euh... Un plan génial... Tout de suite ma Demoiselle..."

Il se gratta l'arriere de la tete, avec une sourire nerveux.

" Le feu est au dessus.. Donc impossible de passer par le dessus... Par en bas... Haha ! La blague... hum..."

Il s'illuma d'un coup.

" Passons par le milieu ! "

Un sourcil d'incompréhension s'arcqua au dessus d'un des yeux de Méliandre.
Il s'expliqua. Il dit de remonter au sur l'immeuble d'en face, ensuite d'y rester suspendu, essayant de ne pas trop se faire remarquer, puis de passer par une fenetre. C'est ce qu'il avait dit...

- Hors de questions ! S'eut écrier Méliandre.

Mais trop tard, Wolferus avait afficher un sourire confiant. Game Over.
Il sortit son baton et fit voler Méliandre en l'air, qui se réceptionna tant bien que mal sur l'immeuble.
Lui, grimpa en enfoncant ses griffes dans le mur. Il arriva en haut quelques minutes plus tot.

" Euh... Bah essayez de pas vous cramer la tronche hein... Conseil d'Adorateur quoi ! ..."

Il avait l'air détendu. Cool. Ses médocs peut etre.
Lui, descendit en premier. S'accrochant bien, prenant de bons appuis. La chaleur se faisait de plus en plus intense.
Le gout du sang dans sa bouche... Le médicament n'était plus assez fort. Il le savait a présent, c'était le pourquoi du comment...
Wolferus se dépécha de descendre au milieu de l'immeuble. Mais non, il dut cracher une gerbe de sang sur le mur, qui commencait a couler le long du mur devenu chaud par le feu de l'immeuble d'a côté.
Il serra les dents, se crispa, commenca a trembler.

Merde de merde.

Une fenetre cassée. Il prit appuie sur ses jambes puissantes, et fit un bon d'une rapidité fulgurante dans la fenetre.
Un roulé boulé, et il était rétabli. Ou presque. Un médicament, et vite. Ce qu'il fit.
Mais au final, il allait savoir que ce médicament n'allait faire qu'oublier ce truc pour quelques minutes, heures, ou meme secondes. Et ca, il en avait peur.

" A vous ! " S'écria t il sans trop de succès d'entente.

Il voulut poser ses mains contre les murs, impossible, il se brula.
D'ailleurs, il s'était arreter au 3eme étage. D'où la chaleur un peu étouffante. Il ne fallait pas que les pompiers retrouvent l'homme. Vivant il l'esperait plus que tout. S'il le trouverai, il faudrait les tués. Il le faut.

Sire Wolferus sortit son baton... Prêt a tout pour récuperer ce foutu mec... Arreter cette foutue maladie..

Méliandre se fit projeter contre le mur du bâtiment sans autre forme de procès ; elle s’accrocha à une devanture de fenêtre, et explosa avec son talon une vitre rendue fragile par le feu.
Elle se glissa dans l’embrasure de la fenêtre en évitant de se couper sur les morceaux de verre restants, en observa la situation.

Wolferus était occupé à faire le guignol avec son bâton, probablement persuadé qu’il volerait mieux s’il l’agitait plus…
Il réussit tant bien que mal à s’agripper au mur à environ un mètre de la fenêtre –et parvint même à se brûler les mains- avant de pénétrer dans le bâtiment enflammé.

Méliandre leva les yeux au ciel (ou plutôt dans le cas présent vers un plafond qui jaunissait), se pencha vers l’extérieur, prit son élan et sauta de l’autre côté, en évitant de regarder le vide sous elle…
Elle atteint l’ouverture de la fenêtre par laquelle était rentrée Dark ; il tenta de la réceptionner, et tous deux tombèrent à la renverse.
La jeune fille se dégagea promptement et se releva à genoux devant le disciple qui reprenait ses esprits.
« Merci de m’avoir aidée ; bien maintenant voyons voir ça… »
Elle regarda la pièce d’un œil vif, et constata qu’il s’agissait d’une sorte de petit salon… La porte était ouverte, probablement laissée comme telle par des occupants trop pressés de sortir ; on pouvait apercevoir dans l’entrebâillement la cage d’escaliers…
« Nous devrions emprunter cette voie, c’est le meilleur moyen de… »
Méliandre avait reporté son regard sur le jeune homme, alors même que le gyrophare des pompiers l’irradiait d’une lueur bleutée. Elle resta interloquée.

Un mince filet de sang coulait de sa bouche, et une forme d’un brun rouge tachait le devant de son marcel.
Méliandre pinça les lèvres, se redressa et se dirigea vers la porte, puis s’arrêta.

« Vous ne devriez pas vous pousser aux extrêmes comme ça ; ce n’est bénéfique ni pour vous, ni pour moi, ni pour la mission. Qu’est-ce que vous comptez prouver en faisant cela ? »
Ce type va tout simplement en crever, c’est du suicide pur et simple, malgré tous ses pouvoirs il ne pourra pas guérir de la mort… Je ne pourrais pas l’en ramener…

Elle se retourna vers le disciple, lorsqu’un craquement sourd se fit entendre. La jeune femme plissa les yeux.
« Il vaudrait mieux ne pas tarder ; mais ce n’est que partie remise, nous en reparlerons, croyez moi. Enfin… Que faisons-nous maintenant ? »

Il la regarda dans les yeux, comme lors de l'entrainement.
Des yeux froids, distants, pour ne pas dire menacants.

" En reparler ? ... Vous vous prenez pour .. Ma mère ?"

Il émit un bref rire.

" Croyez moi, ca fait bien longtemps que je me trimballe cette saloperie, et ce dans de nombreuses missions. Ce n'est pas vous qui allez me fare la moral pour si peu. Compris? "

Il n'attendit pas la réponse, et passa devant elle, sans meme l'ombre d'un regard.
Wolferus avait lu en elle comme un livre ouvert, ca c'était chose faite. Elle avait peur pour lui.

De quoi elle se mele ... Est ce que je lui demande pourquoi elle a un nom a rallonge ?

Il haussa les yeux a cette idée. Wolferus mit son baton en avant, et pénétra dans la cage d'escaliers. Il fallait monter, quelle idée conne alors que le feu était de tous les cotés.
Monter au 4eme étage. D'apres l'indication, il y était écrit 2eme Etage, écrit en gros sur le mur.
Il monta, sans se soucier de savoir si elle suivait ou pas. Il voulait finir cette mission au plus vite. Il devait.

3eme Etage, jusqu'ici, sans trop de pression - malgré la chaleur - ils y étaient parvenus sans encombre.
Un pompier, était coincer là, appelant a l'aide. Si on regardait plus bas dans son corps, on put voir sa jambe écrasée par une poutre, non enflammée, pour l'instant.
Wolferus le regarda, l'homme se tut. Wolferus avanca, l'homme ferma les yeux.
Wolferus se pencha, et le mordit a la clavicule. Le sang jaillit, l'homme était soulagé.
Il lui détacha son casque, et l'enjamba pour reprendre sa route.
Wolferus leva les yeux, et vit écrit en gros, le chiffre 4eme Etage.

Apres avoir senti au loin, il était au moins sur d'une chose, et d'une chose de valeur. L'homme qu'ils cherchaient était au moins vivant.

Méliandre haussa les épaules ; elle n’an n’avait cure de ce que pensait wolferus au sujet de sa santé. Elle s’en faisait pour lui, et que ça lui fasse plaisir ou non, quand elle avait une idée en tête, elle n’en démordait pas.
Elle lui emboîta le pas, le regarda vider un pompier de son sang dans son impassibilité coutumière. Méliandre n’en n’avait strictement rien à faire qu’un humain cesse de vivre.
Méliandre avait du mal à supporter la chaleur ; pour palier ce petit désagrément qui risquait de la déranger dans son travail, elle décida de se fondre dans son autre forme. En puma, elle résisterait mieux à la chaleur.
Quelques secondes plus tard, un superbe puma au pelage doré et aux yeux tels de l’or en fusion se tenait aux côtés de Wolferus, dans la cage d’escalier menant au quatrième étage.
Souple sur ses pattes, Méliandre précédait l’adorateur de quelques marches. Elle ne ressentait presque plus les inconvénients de la chaleurs, et son odorat comme son ouie atteignaient un degré d’acuité immensément supérieurs à ceux d’un humain.
A l’étage supérieur, il était impossible de distinguer un appartement d’un autre ; toutes les portes étaient ouvert sur un chaos de feu, des poutres de soutènement étaient tombées…
Une silhouette sombre gisait entre les décombres, un mince filet de sang tachant le coin de sa tempe.
Méliandre interrogea du regard l’adepte en s’avançant vers l’homme qui était au bord de l’inconscience. Etait-ce celui-ci que nous devions chercher ?

Wolferus avanca pas a pas, mesurant chaque pied qu'il posait a terre, entre les poutres, les débris des assiettes lachées a la va vite avant de se précipiter vers la sortie.
Les flammes dansaient, dessinants des visages de monstres, tous les plus effrayants les uns que les autres. Ces flammes grandissaient rapidement, happant le petit peu d'air qu'il restait aux deux adorateurs, bloqués là.

L'Adorateur Suprême vint devant la porte où était l'homme qu'il cherchait. Ne sachant pas son nom, son prénom, ce qu'il faisait là. Rien. Et c'était plus qu'étrange.
Il passa la tête dans l'entrebaillement de la porte, ouvra la bouche, mais aucun son ne sortit.
Après ce qu'il avait vu, il se redressa furtivement, et colla sa tete contre le mur auquel il était adossé. Il la retira immediatement, le mur étant brulant.
Méliandre avanca par la porte, Wolferus prit de panique tira sur la queue de Méliandre, transformée en Puma, lui mettant la main devant sa gueule, avant qu'elle ne puisse emettre un son.
Il s'accroupi et lui mit la main sur sa nuque avant de lui revelé ce qu'il avait vu, sa voix tremblante.

" Ne ... Bou-bougez surtout pas ... Les Adorateurs du bien sont arrivés avant nous ... "

Il secoua la tête, froncant les sourcils.

Bon sang, c'est pas possible ... Et que fait Razor ici ... C'pas dans ses habitudes de faire les petites missions de ce genre .. S'il voit Méliandre, faudra que je le mintienne, sinon elle est foutue...

Il la regarda pendant qu'elle recula de quelques pas. Haussa les épaules.

Quelle gachie..

Wolferus se redressa, et retenta de regarder par l'entrebaillement. Ce qu'il fit.
Il constata que l'homme était là, il parler avec Razor bien sur. Mais un jeune était à ses côtés. Pas plus vieux que 16-17 ans, a tout casser. Il ne l'avait pas connu lui, mais malgré sa jeunesse, il n'était pas moins determinant. Dommage qu'il aille crever aussi vite, se dit Wolferus.

Il revint vers Méliandre. Il chuchota.

" Ce que vous allez faire, c'est passer devant la porte, faisant assez de bruit, et moi j'irai cueillir le premier venu .. J'espere que vous ne mourrez pas de suite, faites tout pour en tous cas .."

Il lui lanca une tape sur la tête, et un clin d'oeil, qui ressemblait plus a un battement de cil comme un autre, mais bon.
Il fallait que Méliandre lui prouvait qu'elle était a la hauteur. De toute facon, elle n'avait pas le choix.
Réussir, ou bien mourrir.

Méliandre jeta un regard courroucé à Wolferus ; on ne la tirait pas par la queue !
Apparemment, quelque chose ne se passait pas comme prévu.
Voilà qu’il lui demandait de faire diversion, maintenant…

Méliandre n’hésita que le temps de juger la situation ; Un adolescent de type maghrébin, sensiblement plus jeune qu’elle, et un homme d’age mur, murmurant quelque chose à leur objectif…
Elle s’élança devant la porte en prenant bien garde à faire craquer quelques planches sous ses pattes de velours.

L’homme le plus âgé, comme surpris, tourna la tête vers elle et lança un ordre au plus jeune. Le jeune homme hocha la tête et courut hors de la pièce pour prendre Méliandre en chasse.
Peut être espère-t-il battre un puma à la course ? ricana intérieurement la jeune fille.

Elle monta d’un bond une dizaine de marches dans la cage d’escaliers et s’assit sur le palier ; elle observait avec un certain amusement le jeune adorateur essayer tant bien que mal de gravir les marches qui les séparaient d’elle.

Ses yeux d’or émirent un sarcasme, et elle reprit sa véritable forme, sortant d’un geste du poignet son jeu de cartes.
Il fallait faire vite ; ce jeune garçon ne devait pas devenir un obstacle trop long, car ce n’était pas son objectif. Il faudrait qu’elle en finisse rapidement.
Wolferus était assez grand pour s’occuper de l’autre homme, mais une aide supplémentaire pourrait lui éviter des blessures additionnelles.

Méliandre se concentra, préparant sa prochaine attaque…